Lexique - E

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Abrégé de la mythologie universelle

Dictionnaire de la fable
Fr. NOEL
à Paris, Chez Le Normant 1805
Les noms Romains ont été remplacés par les noms Grecs
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Éaque,

fils de Zeus et d’Egine, naquit dans l'île d'Égine (Lépante), dont il fut roi. La peste ayant dépeuplé ses états, il obtint de son père que les fourmis fussent changées en homme, et appela ses nouveaux sujets Myrmidons. R.myrmex, fourmi. Il passa pour le prince le plus équitable de son temps, ce qui lui mérita place parmi les juges des Enfers. V.Egide,Asope, Endéis, Myrmidons.
2. Frère de Polyclée et fils d’Héraclès. L'oracle avait déclaré que celui des deux qui mettrait le premier pied à terre, après avoir passé le fleuve Achéloüs, jouirait du royaume : Polyclée, feignant d’être boiteuse, se fit porter par son frère ; mais, en approchant du rivage, elle s'élança de dessus ses épaules avant qu'il eut quitté l’eau, en s'écriant : l'oracle a prononcé, ce royaume est à moi. Eaque, charmé de cette subtilité d’esprit, l’épousa et régna vec elle.

Eccere,

formule de serment par Déméter.

Échémus ou Échémos,

fils d’Aéropus, roi de Tégée en Thessalie, tueur dans un combat singulier Hyllus, fils d’Héraclès

Échidna,

fille de Chrysaor et de Callirboé, avait la moitié du corps d’une belle nymphe, et l'autre d'un serpent affreux. Quoi que les dieux la tinssent enfermée dans un antre de la Syrie, elle eut de Typhons, Orcus, Cerbère, l’Hydre de Lerne , la Chimère, le Sphinx, et le lion de Némée.
2. Princesse hyperboréenne, difforme comme la précédente, qui enleva d'abord les cavales d’Héraclès, et eut ensuite de lui trois enfants, Agathyrse,Gelon, et Scythe.
3. Chien d’Actéon.

Échion,

fils d’Hermès et d’Antianire, Argonaute fin et rusé, servit d’espion durant le voyage.
2. Un des compagnons de Cadmus, et l’un des 4 guerriers nés des dents du Dragon, qui lui aidèrent à bâtir Thèbes, laquelle prit de là le nom d’Echione. Il épousa Agavé, fille de Cadmus.
3. Roi de Thèbes. Ses deux filles se laissèrent immoler pour apaiser les dieux qui affligeaient la contrée d'une sécheresse horrible. Il sortit de leurs cendres deux jeunes hommes couronnés, qui célébrèrent la mort généreuse de ces princesses.
4. Célèbre coureur, remporta souvent le prix de la course.
5. Un des chasseurs du sanglier de Calydon, lança le premier un javelot contre lui.
6. Un des géants qui escaladèrent le Ciel. Athéna le pétrifia en lui présentant la tête de méduse.

Écho,

fille de l'Air et de la Terre, nymphe de la suite d’Héra, servit Zeus dans ses amours, en amusant la déesse par de longs discours, lorsque le dieu était avec l'une de ses maîtresses. Héra, s'en étant aperçue, l'en punit en la condamnant à ne plus parler sans qu'on l'interrogea, et à ne répondre qu’en peu de mots aux questions qu'on lui ferait. Éprise du beau narcisse, elle le suivit longtemps, sans pourtant se laisser voir. Après avoir éprouvé les mépris de son amant, elle se retira dans le fond des bois, et n'habita plus que les antres et les rochers. Consumée de douleur et de regrets, il ne lui resta que les os et la voix.

Éétion,

roi de Cilicie, et père d’Andromaque.
2. Fils de Jason, d’Imbros, racheta Lycaon, fils de Priam, fait prisonnier par Achille.

Égéé,

neuvième roi d'Athènes, fils de Pandion, père de Thésée, descendait d’Erechthée, un des anciens rois d’Athènes. Lorsqu'il envoya Thésée combattre le Minotaure, il lui recommanda d’arborer à son retour le pavillon blanc. Ayant aperçu de dessus un rocher, où son impatience le conduisait tous les jours, le vaisseau qui revenait avec la voile lexne, il crut que son fils était mort, et, n'écoutant que son désespoir, se précipita dans la mer. Les Athéniens, pour consoler leur libérateur, élevèrent son père au rang des dieux de la mer, le déclarèrent fils de Poséïdon, et donnèrent son nom à la mer voisine, aujourd'hui l'Archipel. V.Ethra, Médée, Pithée, Thésée, Pallantides.
2. Partie de la Méditerranée entre la Grèce, la Thrace et l'Asie mineure, tirait son nom d’Egée, roi d'Athènes ; ou du géant Egéon ; ou d’Egéa, reine des Amazones ; ou de différentes villes, promontoires ou rochers nommés Egé ; ou d’Egeus, surnom de Poséïdon ; ou de ce qu'elle bondit et s'agite comme une chèvre. On la désigne encore par les noms de Hellenicum, Caricum,Cycladicum, Macedonicum.

Égéon,

fils de titan et de la terre, la même que Briarée. Poséïdon, après l'avoir vaincu, le précipita dans la mer ; mais s'étant ensuite réconcilié avec lui, il l’admit au rang des divinités marines. C'est du sein de la mer qu'il secourut les Titans contre Zeus.
2. Un des 50 fils de Lycaon, roi d’Arcadie

Egéonéus,

fils naturel de Priam.

Égérie,

surnom d’ Héra, que les femmes invoquaient dans leur grossesse, pour obtenir une heureuse délivrance.
2. Nymphe révérée des Romains. Numa Pompilius, voulant policer ce peuple encore sauvage, s'enfoncer dans un bois voisin de Rome, sous prétexte de consulter cette nymphe, pour donner à ses desseins l'autorité de la religion.

Égeste,

prince troyen, vont s’établire en Sicile.
2. Ville, prit son nom de son fondateur.
3. Fils de Numitor, père de Rhéa Sylvia, fut tué par ordre d’Amulius.

Égide,

bouclier couvert de peau de chèvre. Les poètes donnent ce nom à tous les boucliers des dieux. Zeus en avait un couvert de la peau de la chèvre Amalthée. Homère en donne une d'or à Apollon. Mais, depuis la victoire d’ Athéna sur le monstre Egiès, le nom en fut affecté au bouclier de cette déesse.

Égides,

tribu de Sparte, avait pris son nom d’Egée, fils d’ Œplycus.
2. Descendants d’Egée, fils de Thésée.
3. Thésée lui-même, comme fils d'Égée.

Égiès,

monstre indomptable, née de la Terre, vomissait des tourbillons ou de flamme mêlée et une épaisse fumée. Athéna le combattit à l'ordre de son père, et, après l'avoir vaincu, en porta la peau sur son bouclier.

Égine,

île de la mer Égée, située sur le golfe Saronique, appelée d'abord Œnone ou Œnopie.
2. Fille dAsope, ainée de Zeus, dont elle eut Eaque et Rhadamanthe. Zeus, pour la dérober à la vengeance de son père, la changea en île, où la cacha dans l'île du golfe Saronique qui prit depuis le nom d’Egine.

Égiste,

fruit de l’inceste un volontaire de Thyeste avec sa fille Pélopée. De grands, il reçut de sa mère l’épée de Thyeste et fut introduit à la cour d’Atrée, qui lui commanda d'aller tuer Thyeste dans sa prison. Celui-ci, ayant reconnu son épée dans les mains d’Egiste, et apprits qu'il était son fils, l'envoya tuer Atrée, et monta sur le trône de Mycène, d'où il fut chassé depuis par Agamemnon. Agamemnon, en partant pour la guerre de Troie, se réconcilia de bonne foi avec Egiste, lui pardonna publiquement la mort de son père, et lui confia sa femme et ses enfants, avec le soin de son royaume. Cette imprudente confiance fut mal récompensée. Egiste, après avoir éloigné de Clytemnestre le poète que son mari lui avait laissé pour l’entretenir par ces chants dans les principes de la vertu, vint à bout de la séduire, persécuta et éloigna ses enfants, fit périr leur père à son retour, et s’empara du trône. Le jeune Oreste vint venger la mort de son père et de son aïeul, et tua le tyran, ou dans son propre palais, ou dans le temple d'Apollon, et sur l'autel même, au moment qu’Egiste considérait le coeur palpitant d'un taureau immolé, et semblait y lire son sort. V.Clytemnestre, Oreste, Electre, Thyeste, Pélopée.

Égyptus,

fils de Poséïdon et de Libye, prince juste et vertueux, mérita de donner son nom au pays où il régnait. Les 50 fils dont il était père, ayant appris que leur oncle Danaüs était établi en Grèce, y passèrent, dont le dessin d’épouser ses filles, qui étaient en nombre égal. Danaüs, après les avoir bien reçu, et leur avoir donné ses filles, les fit égorger la première nuit de leurs noces.
2. Non du Nil
3. Un des 50 fils d’Egystus.

Eirène,

ou la Paix, fille de Zeus et de Thémis. V.Paix

Élatus ou Élatos,

père de Polyphème l’Argonaute.
2. Fils d’Arcas et d’Erato, fondateur d’Elatée, et père d’Egyptus.
3. Régna sur les bords du Satnion, alla au secours des Troyens, et fut tué par Agamemnon.
4. Poursuivant de Pénélope, tué par Eumée.
5. père de Cænis, nommée Proles Elateia.
6. Un des Centaures qui assiégèrent la grotte de Pholus, fut tué par Héraclès.
Electre
Oreste, Pylade et Électre
à la tombe d'Agamemnon

Électre,

Atlantide, mère de Dardanus fondateur de Troie.
2. Fille de l’Océan et de Téthys, épousa Thaumas, dont elle eut Iris et les Harpyies Aello et Ocypète.
3. Sœur de Cadmus, donna son nom à une des portes de Thèbes.
4. Une des suivantes d’Hélène.
5. Fille d’Œdipe et sœur d’Antigone.
6. Danaïde.
7. Fille d'Agamemnon et soeur d'Oreste, sauva le jeune Oreste, son frère, de la fureur d’Egiste. Pendant qu'Oreste était en Tauride, Électre, sur la fausse nouvelle de la mort de son frère et de Pylade, se rendit dans ce pays, reconnu Iphigénie, et revint avec elle et son frère à Mycènes, où, pour tromper leurs persécuteurs, ils confirmèrent le faut bruit de la mort d'Oreste qui se tint caché jusqu'au moment propre à satisfaire sa vengeance. Les poètes tragiques racontent ce fait de différentes manières ; mais tous s'accordent à donner par à Électre dans l'assassinat d’Egiste et de Clytemnestre. Électre épousa Pylade, dont elle eut Strophius et Médon.

Électryon,

fils de Persée et d’Andromède, roi de Mycènes, épousa sa nièce Anaxo dont il eut Alcmène, et fut tué involontairement par son neveu Amphitryon.
2. Fils d’Etonus, petit-fils de Béotus, et père de Léitus.

Éleusis,

héros qui donna son nom à la ville d'Eleusis. On le fait naître d’Hermès et de Daïre, fille de l’Océan.
2. Bourg ou ville de l’Attique célèbre par le temple des mystères de Déméter.

Élissa,

nom que porta d'abord Didon. V.Didon

Elpénor,

un des compagnons d'Ulysse, changés en porcs, ayant recouvré la figure humaine, se tua en tombant d'un lieu élevé avant de se rembarquer.

Élysées, Champs Elysiens, ou Champs Elysés,

séjour heureux des ombres vertueuses. « Il y régnait un printemps éternel ; l’haleine des vents ne s'y faisait sentir que pour répandre le parfum des fleurs. Un nouveau soleil et de nouveaux astres n'y étaient jamais voilés de nuages. Des bocages embaumés, des bois de rosiers et de myrtes, couvraient de leur ombrages frais les ombres fortunées. Le rossignol avait seul le droit d'y chanter ses plaisirs, et il n'était interrompu que par les voies touchantes des grands poètes et des musiciens célèbres. Le Léthé y coulait avec un doux murmure, et des ondes y faisaient oublier les maux de la vie. Une terre toujours riante y renouvelait ses productions trois fois l'année, et présentait alternativement ou des fleurs ou des fruits. Plus de douleur, plus de vieillesse ; on conservait éternellement l'âge où l'on avait été le plus heureux. Là, on goûtait encore les plaisirs qui avaient flatté durant la vie. L'ombre d'Achille faisait la guerre aux bêtes féroces, et Nestor y contait ses exploits »

Émathion,

frère de Memnon, et fils de Tithon et de l’Aurore, régna sur le pays connu sous le nom d’Emathie.
2. Fils de Trithon et faameux brigand, égorgeait tous ceux qui tombaient entre ses mains, et fut tué par Héraclès.
3. Un de ceux qui périrent dans le combat qui eut lieu à la cour de Céphée, à l’occasion du mariage de Persée avec Andromède.
4. Père d’un Romus qui, selon quelques auteurs, fonda la ville de Rome.

Embasius,

surnom d'Apollon, lorsque que les Grecs lui sacrifiaient avant de s'embarquer.

Encelade,

géant redoutable, fils du Tartare, et de la Terre. Zeus victorieux le couvrit du poids énorme de l'Etna. C'est lui dont l’haleine embrasée, dit Virgile, exhale les feux que lance le volcan : lorsqu'il essaie de se retourner, il est fait trembler la Sicile, et une épaisse fumée obscurcit l’air d'alentour. V.Typhon
2. Un des 50 fils d'Egyptus, tué la première nuit de ses noces par Amymone, une des Danaïdes.

Endymion, 

fils d’Ethlius et de Chalyce, et petit-fils de Zeus qui l’admit dans le ciel ; mais ayant manqué de respect à Héra, il fut condamné à un sommeil perpétuel, ou, selon d'autres, de 30 ans seulement. C'est pendant ce sommeil que la lune, éprise de sa beauté, venait de visiter toutes les nuits dans une grotte du mont Latmos, et en eut cinq filles, et un fils, nommé Etolus ; après quoi Endymion fut rappelé dans l'Olympe.
Enée
Énée portant Anchise

Énée,

issu du sang des rois de Troie, été fils d’Achise et d'Aphrodite, et petit-fils d’Assaracus. Elle fait par le fameux Chiron, gouverneur de la plupart des grands hommes de ce temps-là, Énée apprit de lui tous les exercices qui peuvent contribuer à former un héros. Lorsque Pâris eut enlevé Hélène, Enée previt les tristes suites de cette violation de l'hospitalité, et conseilla de rendre celle qui devait causer la perte de sa patrie. Quoi qu'il eut blâmé la guerre, il ne s'y conduisit pas avec moins de courage. Dans la nuit ou Troie succomba, il soutint vaillamment quelques combats dans les rues de la ville ; mais, trop faible pour résister au nombre des ennemis, il chargea sur son dos son père Anchise, avec ses dieux Pénates, tenant son fils Ascagne par la main, et se retira sur le mont Ida avec ce qu'il put recueillir de Troyens. Après avoir construit une flotte de 20 vaisseaux, et côtoyer la Thrace, une partie de la Grèce, il relâcha en Epire, où Hélénus lui prédit la suite de ces destinées, essuya plusieurs tempêtes, aborda en Afrique, et fut reçu à Carthage par Didon, qu'Aphrodite disposa en sa faveur. Aimé de cette princesse, le héros s'oublia quelque temps dans les délices de l’amour ; mais Hermès vint l'arracher à ce piège que la haine d’Héra avait tendu à sa gloire ; et de la Sicile, où l'appelait la célébration des jeux funèbres d’Anchise, mort dans cette île de l'année précédente, il arriva en Italie, consulta la sibylle, descendit aux enfers, vit dans les Champs-Élysées les héros troyens et son père, dont il apprit sa destinée et celle de sa postérité. Revenu des enfers, il devint camper sur les bords du Tybre, ou Cibèle changea ses vaisseaux en nymphes. Latinus, prévenu par un oracle, accueillit favorablement le héros étranger ; mais la violence de Turnus rompit la paix jurée, et entraîna le vieux monarque dans une guerre qui finit par la mort de Turnus. Enée, après l'avoir tué en combat singulier, épousa Lavine, fille de Latinus, et fonda Lavinium, que les Romains regardaient comme le berceau de leur empire. Après quatre années d'un règne paisible, les Rutules, ligués avec les Etruriens, recommencèrent la guerre. Il se livra une sanglante bataille à la suite de laquelle Enée disparu, noyé, dit-on, dans le Numicius, à l'âge de 38 ans ; mais cette fin ne paraissant pas assez noble, on répandit le bruit qu’Aphrodite l'avait enlevé au ciel, après avoir lavé son corps dans les eaux du fleuve. On lui éleva un monument sur les bords du Numicius, et les Romains l'honorèrent sous le nom de Jupiter Indigète.
Enfers
Perséphone surveillant Sisyphe
avec son rocher dans les Enfers

Enfers,

lieux souterrains, où se rendaient les âmes après la mort pour y être jugé par Minos, Eaque et Rhadamanthe. Hadès en était le dieu et le roi. Les Grecs, et après eux les Romains concevaient l'enfer comme un lieu vaste, obscur, partagé en diverses régions ; l'une affreuse, où l'on voyait des lacs dont l'eau affecte et bourbeuse exhalaient était vapeurs mortelles, un fleuve de feu, des tours de fer et d’airain, des fournaises ardentes, des monstres, et des furies acharnées à tourmenter les scélérats ; l'autre, riante et paisible, destinée aux sages et aux héros. Les Grecs croyaient que les enfers s'étendaient sous notre continent, est se divisaient en quatre départements distincts. Le lieu le plus voisin de la terre était l’Erèbe. On y voyait le palais de la Nuit, celui du Sommeil et des Songes : c'était le séjour de Cerbère, des Furies et de la Mort. C’est là qu’erraient, pendant 100 ans, les ombres infortunées dont le corps n'avait pas reçu les honneurs de la sépulture. Le deuxième lieu était l'enfer des méchants : c'est là que chaque crime était puni, que le remords dévorait ses victimes, et que se faisaient entendre les cris aigus de la douleur. Le Tartare proprement dit venait après les Enfers ; c'était la prison des dieux. Environné d'un triple mur d’airain, il soutenait les vastes fondements de la terre et des mers. Les Champs-Élysées, séjour heureux des ombres vertueuses, formait la quatrième division des Enfers. Il fallait traverser l’Erèbe pour y parvenir.V. Champs-Élysées  V. Hadès

Énipée,

fleuve du Péloponnèse dans l’Elide, dont fut amoureuse Tyro, fille de Salmonée roi du pays. Poséïdon, qui aimait, pris la forme de ce fleuve pour la tromper, et eut d’elle Pélias et Nélée.
2. Fleuve de ce nom en Thessalie.

Entoria,

fille d’Icarius dont Cronos eut Janus, Hymnus, Faustus et Felix.

Enyalius,

surnom d’Arès, tiré d’Enyo.

Enyo,

non grec de Bellone.
2. Gorgone, fille de Phorcus et Céto.

Éole,

fils d’Hellen et d’Orséide, petit-fils de Deucalion, et frère de Dorus et de Xutbus, succéda à son père au royaume de Phthiotide, et donna le nom d'Éoliens à ces sujets, qui s'appelaient Helléniens.
2. Arrière-petit-fils du précédent, fils de Zeus et de Mélanippe, et dieu des vents, régnait sur les îles appelées Vulcanies, et depuis Eolides, situées entre l'Italie et la Sicile. Mais sa résidence était Lipara, une de ces îles. Lorsque les vents jetèrent Ulysse dans les états d’Eole, ce dieu accueilli favorablement, et lui fit présent d'outres qui renfermaient les Vents contraires à sa navigation. Les compagnons d’Ulysse, cédant à une indiscrète curiosité, ouvrirent ces peaux, d'où les vents s'échappèrent, et causèrent une tempête furieuse qui fit périr tous les vaisseaux d’Ulysse. Eole devait à Héra la faveur d'être admis dans l'Olympe, et son empire sur les Vents. On le représente avec un spectre, symbole de son autorité.

Éolia,

fille d'Amythaon

Éos,

géant fils de Typhon.
2. L'Aurore

Épaphus ou Épaphos,

, fils de Zeus et d’Io, fut enlevé, après sa naissance, par la jalouse Héra, et donné à garder aux Curètes ; Epaphus eut un jour querelle avec Phaéton, et lui reprocha qu'il n'était point fils du Soleil, comme il s'en vantait, mais que Clymène, sa mère, n'en avait fait courir le bruit que pour couvrir quelque galanterie. Epaphus fut roi d'Égypte et bâtit Memphis.
2. Fils d’Erébus et de la Nuit.

Épéos ou Épéus,

fils d’Endymion et d’Hypérypné, remporta le prix de la course sur ses deux frères, et régna, après son père, sur les Eléens, nommés depuis Epéens, de son nom.
2. Fils de Panopée, célèbre athlète, et habile ingénieur, inventeur du bélier, construisit le chevel de Troie et fonda Métaponte.

Ephebeies,

fêtes célébrées à la puberté des enfants, d’ephebus, jeune homme. R.hebè, jeunesse.

Éphialtès ou Ephaltius,

fameux géant, fils de Poséidon et d’Iphimédie.V.Aloïdes

Ephialtes,

ce que les Latins appellent Incubes, espèces de songes dont on a fait des divinités malfaisantes. V.Incubes

Ephydatie,

Naïade, devenue amoureuse d’Hylas, favori d’Héraclès, épia le moment où il venait puiser de l’eau pour l’entrainer au fond de la source où elle présidait. R.Hydor, eau.

Épicaste,

fille d’Egée, eut d’Héraclès une fille nommée Thessala
2. Mère de Trophonius
3. La même que Jocaste

Épigones,

descendants. Enfants des 7 chefs qui périrent tous devant Thèbes, à l’exeption d’Araste. 10 ans après, ces jeunes princes vengèrent la mort de leurs parents, firent un grand butin, emmenèrent Tirésias, et envoyèrent Manto, sa fille, à Delphes. R.géinomai, naître.

Epiménides,

Grand prophète des Crétois, était contemporain de Solon. Dans sa jeunesse s’égara et entra dans une caverne où il fut surpris d'un sommeil qui dura 57 ans. Réveillé par quelques bruits, il s'en retourne à son village. Tout il y avait chargé de face. Le bruit de ce prodige s'étant répandu dans la Grèce, Epiménide fut regardé depuis comme favorisé des dieux. On l'appelait le nouveau Curète, et on l’allait consulter comme un oracle. Enfin il mourut âgé de 289 ans, selon la tradition des crétois, qui lui firent, après sa mort des sacrifices comme à un dieu.

Epiménies,

sacrifices que les Athéniens faisaient à chaque nouvelle lune pour la prospérité de la ville.

Épiméthée,

frère de Prométhée, et fils de Japet et de Clymène. Les poètes ont feint que Prométhée avait formé des hommes prudents et ingénieux, et qu’Epiméthée avait fait les imprudents et les stupides. Il épousa Pandore, dont il eut Pyrrha. La fable ajoute qu'il fut métamorphosé en singe.

Épione,

femme d’Esculape, mère de Machaon, de Podalyre, et de 4 filles, Hygie, Eglé, Panacée et Jaso. V. Esculape
2. Surnom d’Artèmis.

Epiphanies,

sacrifices ou fêtes établies en mémoire de l'apparition des dieux.

Épipola,

fille de Trachion, se déguisa en homme pour aller au siège de Troie, et fut lapidée par les Grecs, après que Palamède eut découvert son sexe.

Épopée,

fille de Poséidon et de Canacé, enleva Antiope, fille de Nyctée, roi de Thèbes, d’où résulta une guerre fatale à tous deux
2. Fils d’Aloéus, et petit-fils du Soleil, régna sur Corinthe après Bunus
3. Un des matelots qui prirent un jour Dionysos.

Érato,

muses qui préside à la poésie lyrique et anacréontique. (R.éros, amour) C’est une jeune femme nymphe vive et enjouée, couronnée de myrtes et de roses, qui, de la main gauche, tient une lyre, et, de la droite, un archet ; près d’elle est un petit Amour avec des ailes, un arc, et un flambeau allumé ; emblêmes, ainsi que les tourterelles qui se becquetent à ses pieds, des sujets amoureux qu’elle traite.
2. Nymphe interprète des oracles de Pan, épousa Areas, fils de Calisto, et en eut trois fils, Azan, Aphidas, et Elatus.
3. Néréides
4. Fille d’Héraclès et d’une Thestiade

Érèbe,

fils du Chaos et de la Nuit, père de l’Ether et du Jour, fur métamorphosé en fleuve, et précipité dans les Enfers, pour avoir secouru les Titans. Il se prend aussi pour une partie de l’Enfer et pour l’Enfer même. S.

Érechthée,

sixième roi d'Athènes, fils de Pandion ; les Athéniens le disaient né de la Terre, Autochthone. La fable lui donne quatre filles, Procris, Créuse, Chthonie, et Orithyie, qui s’aimaient si tendrement, qu'elles s'obligèrent par serment de ne pas survivre les unes aux autres, et furent fidèles à leur serment. Erechthée fut tué d'un coup de foudre par Zeus, ou précipité tout vivant dans le sein de la terre, que Poséidon dont entrouvrit d'un coup de son trident. Les athéniens le mirent au nombre des dieux, et lui bâtir un temple dans la citadelle.
2. Père de l’Orithyie enlevée par Borée.
3. Poséïdon adoré à Athènes.

Erésichthon, ou Erisichthon,

fils de Dryops, aïeul maternel d’Ulysse, méprisait les dieux et ne leur offrait jamais de sacrifices. Il eut la témérité de profaner à coups de hache une antique forêt consacrée à des Déméter, et dont les arbres étaient habités par autant de Dryades, qui se plaignirent à la déesse de l'impiété d’Erésichthon. Déméter chargea la Famine du soin de sa vengeance. Ce monstre pénétra au fond des entrailles du malheureux, pendant qu'il dormait, et fit couler dans ses veines le poison d'une faim dévorante, que l'ingénieuse piété de sa fille Métra ne put calmer ; de sorte qu'il finit par se dévorer lui-même. V.Métra

Ergastines,

jeunes filles choisies, chargées du soin de tisser le péplos, ou robe d'Athéna, que l'on portait en procession dans les Panathénées.

Ergasties,

fête à Sparte en l'honneur d'Héraclès et de ses travaux.

Ergéus,

père de Célæno, dont Poséïdon eut plusieurs fils.

Erginus ou Erginos,

fils de Clyménus, roi d’Orchomène, exigeait des Thébains un tribut annuel de cent bœufs, pour venger la mort de son père. Héraclès mutila ses députés, le surprit lui-même dans un défilé, le tua, défit ses troupes, et affranchit les Thébains.
2. Fils de Poséidon et d’Astypalée, célèbre Argonaute, partagea avec Thyphis les fonctions de pilote.

Erichton,

magicienne de Thessalie.
2. Une des Furies.

Érichthonius ou Érichthonios,

4em roi d’Athènes, fils d’Héphaïstos ou d'Athéna ou de la Terre. La déesse, voyant qu'il était contrefait, et qu'il avait des jambes de serpent, le cacha dans une corbeille, et chargea Aglaure du soin de l'exposer, en lui défendant de l'ouvrir. Erichthonius régna 50 ans, avec une grande réputation de justice, et mérita après sa mort d'être placé dans le ciel, où il forme la constellation de l’Auriga, ou conducteur. On lui attribue l'invention des chars, à cause de la difformité réelle de ses jambes.
2. fils de Dardanus et de Batéa, et père de Tros, régna sur la Troade.

Érigone,

fille d’Icarius, fut aimée de Dionysos, qui, pour la séduire, se transforma en grappe de raisin. Elle se pendit de désespoir, en apprenant la mort de son père. Zeus, pour récompenser sa piété filiale, la plaça dans la constellation qu'on nomme la Vierge. V. Icarius, Atlétides, Eores.
2. fille d’Egisthe et de Clytemnestre, fut soustraite à la fureur d’Oreste par Artèmis, qui la transporta dans l'Attique, et en fit sa prêtresse.

Erinée,

lieu de l'Attique, sur les bords du Céphise. Ce fut par là, qu’Hadès descendit aux enfers, après avoir enlevé Perséphone.

Erinnys ou Érinyes,

surnom de Déméter, pris de la fureur que lui causa l'insulte de Poséidon, qui, transformé en cheval, parvint à la surprendre, après qu'elle eut pris la forme d'une cavale pour se soustraire à ses poursuites. V.Lusia, Nigra.
2. la première des Furies, après avoir quitté le Ciel et troublé tous les dieux, se réfugia près de l’Achéron. R.erinnein, se mettre en fureur.
3. non générique de toute les furies, appelées Erinnydes et Erinnyies. (V.Euménides). Elles avaient sous ce nom un temple proche de l’Aréopage d’Athènes.

Éris,

déesse de la discorde. Divinité malfaisante à laquelle on attribuait, non seulement les guerres, mais aussi les querelles entre les particuliers, les dissensions dans les familles, les brouilleries dans les ménages. Zeus l'exila des cieux, parce qu'elle ne cessait d’embrouiller les habitants. C'est elle qui, piquée de n'avoir point était invitée aux noces de Thétis et de Pélée, jetta aux milieux des déesses la pomme fatale, cause de cette fameuse contestation dont Pâris fut le juge. Virgile lui donne une chevelure hérissée de serpent est attachée par des bandelettes sanglantes.
Eros

Éros (Cupidon),

Cicéron écrit que l'Amour était fils de Zeus et d'Aphrodite, et Eros de la Nuit et de l’Erèbe. Ils étaient l'un et l'autre de la cour d'Aphrodite, et la suivirent aussitôt qu'elle fut née et qu'elle se joignit à l'assemblée des Dieux. Les Grecs mettaient aussi de la différence entre Éros et l'Amour. Ils appelaient le premier Imeros, Cupidon ; et le deuxième Eros, Amor. L'un, doux est modéré, inspirait les sages ; l'autre, emporté et violent, possédait les fous. Éros est ordinairement représenté nu, sous la figure d'un enfant de sept à huit ans, l’air désoeuvré, mais malin ; armé d'un arc et d'un carquois rempli de flèches ardentes, symbole de son pouvoir sur l'âme, quelquefois d'une torche allumée, ou d'un casque et d'une lance ; couronné de roses, emblème des plaisirs délicieux, mais rapide, qu'il procure. Quelquefois on le voit entre Héraclès et Hermès, symbole de ce que peuvent en amour l'éloquence et la valeur. D'autrefois il est placé près de la Fortune, pour exprimer combien les succès des amants sont soumis aux caprices de l'aveugle déesse. Il est toujours peint avec des ailes de couleur d'azur, le pourpre et d'or.

Érymanthus ou Érymanthos,

fils d’Arcas et père de Xanthus, donna son nom à la montagne et au fleuve du même nom dans l’Arcadie.
2. fils d'Apollon, privé de la vue par Aphrodite, pour l’avoir surprise au bain au sortir des bras d’Adonis. Apollon, pour venger son fils, se changea en sanglier, et tua Adonis.

Érysichthon,

fils de Cécrops et d’Aglaure, avait chez les Prasiens un monument héroïque.

Éryx,

fils d’Aphrodite et de Butès, fut roi d’Erycie, canton de Sicile. Fier de sa force prodigieuse et de sa réputation au pugilat, il défiait au combat tout ceux qui se présentaient chez lui, et tuait le vaincu. Il osa même s'attaquer à Héraclès. Le prix du combat fut d'un côté les bœufs de Géryon, et de l'autre le royaume d’Eryx, qui accepta l'offre, lorsqu'il sut qu’Héraclès perdrait, avec ses boeufs, l'espérance de l'immortalité. Il fut vaincu, et enterré dans le temple dédié à Aphrodite.
Esculape

Esculape,

dieu de la médecine, fils d'Apollon et de Coronis, qui accoucha de lui sur le mont Tithion, du côté d’Eidaure, où l’avait amenée son père Phlégyas, nourri par une femme nommée Trygone, il passa bientôt à l'école de Chiron, où il fit des progrès rapides dans la connaissance des simples et dans la composition des remèdes, en inventa lui-même un grand nombre de salutaires, et passa pour l'inventeur et le dieu de la médecine. Il accompagna Héraclès et Jason dans l'expédition de la Colchide, est rendit de grands services aux Argonautes. Peu content de guérir les malades, il ressuscita même les morts. Hadès le cita devant le tribunal deux Zeus, et se plaignit de ce que l'empire des morts était considérablement diminué et courait le risque de se voir entièrement désert ; de sorte que Zeus, irrité, tua Esculape d'un coup de foudre. Apollon, indigné de la mort de son fils, tua les Cyclopes qui avaient forgé la foudre dont Zeus s'était servi. Peu de temps après sa mort, il reçut les honneurs divins. Son culte fut établi d'abord à Epidaure, lieu de sa naissance, d’où il se répandit bientôt dans toute la Grèce. On l'honorait à Epidaure sous la figure d'un serpent. Le coq, le serpent, la tortue, symboles de la vigilance et de la prudence nécessaires aux médecins, lui étaient spécialement consacrés. En général il paraît sous la figure d'un homme grave, anciennement imberbe, mais le plus souvent barbu, tantôt un diadème ou une couronne de lauriers sur la tête, tantôt portant boisseau de Sérapis, tenant à la main un bâton entortillé d'un serpent, quelquefois avec une patère d'une main et le serpent de l'autre, d'autrefois appuyé sur un cippe entortillée de même par un serpent.

Étéocle,

roi d’Orchomène en Béotie, appelé le père des Graces, lorsqu'il leur éleva le premier un temple et des autels, et qu'il régla les cérémonies de leur culte.
2. Fils aîné d’Oedipe et de Jocaste, après la déposition, la retraite ou la mort de son père, convint avec son frère Polynice qu’ils régneraient alternativement chacun son année. Etéocle régna le 1er ; mais l'année révolue, il refusa de descendre du trône. Polynice, frustré de ses espérances, eut recours aux Argiens, dont Adraste, son beau-père, était roi, et revint avec lui à Thèbes, à la tête d'une armée, pour redemander le sceptre. Les deux frères ennemis, pour épargner le sang des peuples, demandèrent à se battre en combat singulier, en présence des deux armées, et s’entretuèrent l'un l'autre. Créon, qui succéda à la couronne, fit rendre les honneurs de la sépulture aux cendres d’Etéocle, comme ayant combattu contre les ennemis de la patrie, et ordonna que celles de Polynice seraient jetées au vent, pour avoir attiré sur sa patrie une armée étrangère. V.Créon, Polynice, Thébaïde
3. Fils D’Iphis et frère d’Evadné, un des chefs de l’armée argienne qui périrent dans la première guerre de Thèbes. Euripide le peint comme peu riche, mais plein d'honneur, désintéressé, haïssant les méchants et non pas l'État, et distinguant la république de ceux qui la rendaient odieuse par leur mauvais gouvernement.

Etéoclées,

surnom des Graces, dites filles d'Etéocle.

Etéone,

ville montagnueuse de Boétie, dont les habitants allèrent au siège de Troie.

Etéonée,

fils de Boéthus, un des principaux officiers de Ménélas que ce prince chargea de recevoir Télémaque et Pirastre à sa cour.

Eterlocéa,

surnom qu'Homère donne à la Victoire, qui favorise tantôt un parti, tantôt un autre. R. eteros, autre

Eternité,

divinité allégorique que les anciens confondaient quelquefois avec le Temps. Ils la représentaient ainsi sous les mêmes traits, tenant en main un serpent qui mord sa queue, et forme un cercle, ou simplement sous le symbole du même cercle, au milieu duquel ils ajoutaient un sablier ailé pour marquer la rapidité de la vie.

Etésipe,

nom commun à deux enfants d'Hercule. Il eut l'un d'Astydamie, et l'autre de Déjanire.

Etésipe,

nom commun à deux enfants d'Hercule. Il eut l'un d'Astydamie, et l'autre de Déjanire.

Ethalidès,

fils d'Hermès et d'Eupolème, avait obtenu deux grâces de son père, au défaut de l'immortalité; l'une, que vif ou mort il serait toujours informé de ce qui se faisait dans le monde; l'autre qu'il serait la moitié du temps parmi les vivants, et l'autre moitié parmi les morts. Pythagore pour prouver la métempsycose, disait avoit été Ethalidès.

Ethalion,

1. matelot Tyrhénien, métamorphosé en dauphin, pour avoir insulté Dionysos.

2. fils de Zeus et de Protogenea, fille de Deucalion.

Ethemea,

femme de Mérops, roi de l'île de Cos, ayant négligé le culte d'Artémis, fut percée d'une flèche par la déesse. Mérops au désespoir, voulant s'ôter la vie, Héra le changea en aigle et le mit au rang des étoiles.

Ether,

les Grecs entendent par ce mot les cieux distingués des cieux lumineux. Ether suivant Hésiode, naquit avec le Jour, du mélange de l'Erèbe et de la Nuit, enfants du Chaos.

Ethérie, V. Ethra,

fille de l'Océan.

Ethion,

1. devin, tué dans le combat livré au sujet des noces de Persée et d'Andromède.

2. fils d'une nymphe de l'Hélicon, périt dans l'expédition des 7 chefs contre Thèbes.

Ethionome,

fille de Priam.

A suivre...

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Abrégé de la mythologie universelle

Dictionnaire de la fable
Fr. NOEL
à Paris, Chez Le Normant 1805
Les noms Romains ont été remplacés par les noms Grecs
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